Et l’aviation s’installe à Nancy
Cahier de 62 pages – Format A4

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A partir de 1910, l’aéroplane s’impose aux militaires comme engin de guerre et l’aviation devint une arme à part entière. L’élan de la nouvelle arme est dorénavant donné, mais il lui faut des avions et des aérodromes équipés de hangars pour les mettre à l’abri. Le pays n’avait pas les moyens de financer l’arme aérienne naissante, il fallut faire appel à la générosité des français.

 

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Description

A partir de 1910, l’aéroplane s’impose aux militaires comme engin de guerre et l’aviation devint
une arme à part entière. L’élan de la nouvelle arme est dorénavant donné, mais il lui faut des avions
et des aérodromes équipés de hangars pour les mettre à l’abri. Le pays n’avait pas les moyens de
financer l’arme aérienne naissante, il fallut faire appel à la générosité des français.
Début 1912, des souscriptions sont organisées à l’échelle nationale pour acheter des avions et
financer la construction de terrains d’aviation, les Lorrains et les Nancéiens y répondent en masse.
Mais, où construire un aérodrome militaire dans la région de Nancy ? Celui de Jarville seul existant
étant trop exigu et non adéquat pour l’armée.
Ce cahier relate l’élan patriotique des Nancéiens et leur participation enthousiaste à la difficile quête
d’argent pour contribuer au développement de l’arme aérienne en 1912, grâce à l’organisation de
souscriptions locales et d’un grand meeting aérien public et payant à Jarville. Il relate le départ de
grands raids aériens depuis l’aérodrome de Jarville en 1912 et 1913, qui sont parmi les premiers
alors réalisés en France, car aucun autre terrain d’aviation n’existait. Enfin, il relate l’incroyable
difficulté pour trouver un terrain adapté à la construction d’un aérodrome à Nancy.