Eugénie Lucienne MUTIN épouse GEOFFROY est née le 28 mars 1923 à Nancy, et décédée le 7 septembre 2000 à Essey-les-Nancy.
Co-auteur de l’ouvrage « Jarville la Malgrange hier » 4e trimestre 1985
Citée dans l’ouvrage « Le festival mondial du théâtre de Nancy, une utopie théâtrale 1963-1983 » par Jean-Pierre THIBAUDAT, les solitaires intempestifs, 2017.
En dehors de ces deux productions historique et culturelle précitées qui constituent une parenthèse de curiosité et de rencontres étonnantes sur fond d’un effort rigoureux de travail, Lucienne eut une carrière de secrétaire-sténodactylographe-comptable, après sa formation à l’école Pigier, qui débuta au sein du service départemental des Ponts et Chaussées, sis alors Villa Majorelle.
C’est là où cette habitante d’Essey-les-Nancy et fille de commerçants, rencontra mon père jarvillois, Louis Geoffroy, un escalier -souvent photographié – les séparant du rez de chaussée au premier étage où était installé alors le bureau d’études.
Après une interruption de 1948 à 1965 comme mère au foyer, elle exerça dans l’entreprise de transports Danzas, puis dans l’entreprise de peintures « René Villemer et ses fils » et enfin au sein de l’association du Festival mondial du Théâtre universitaire, ayant répondu à une petite annonce parue dans L’Est Républicain pour le recrutement d’une aide-comptable.
Après avoir habité Nancy, Xirocourt et Haroué dans ce cher Saintois que mon père aimait parcourir – ma mère moins car elle n’était pas de la campagne mais elle sut toujours faire preuve de capacités d’adaptation – et à nouveau Nancy, ce fut l’installation à Montaigu en 1967 avec mon frère Alain (qui habita toujours dans cette maison familiale jusqu’à son décès en 2020).
Ma mère fut bien contente d’avoir une maison et un jardin aménagé et fleuri par ses soins avec l’aide de son époux pour le gros oeuvre ; pour mon père, ce fut en quelque sorte un retour aux sources, près du Fonteno en rejoignant sa mère, ses deux frères et sa sœur et la belle famille, tous jarvillois.
A sa retraite, Lucienne fit des lectures et des recherches sur Jarville, usant de son temps et de sa parfaite connaissance de la sténo et elle accompagna mon père Louis au service des personnes âgées de Jarville.
Elle aurait eu cent ans, ce mardi 28 mars 2023.
Evelyne Geoffroy